Qu’est-ce que la psychanalyse ?
Le cadre théorique auquel se réfère le Cercle des psychanalystes a été conçu par Sigmund Freud, avant d’être étoffé par d’autres cliniciens, dont les principaux sont Françoise Dolto et Jacques Lacan. Le terme de psychanalyse est issu du grec psuchè (souffle, âme), ana (qui désigne la « remontée vers l’originaire », l’élémentaire), et de lysis (la « dissolution »). Cette méthode implique la résurgence de souvenirs archaïques en lien avec les symptômes de l’analysant.
La cure analytique est une méthode d’investigation du psychisme inconscient, qui permet de se connaître en profondeur et de se libérer petit à petit des mécanismes de répétition pénibles à vivre. Elle ne convient pas à tout le monde : contrairement à d’autres méthodes du champ « psy », elle peut durer longtemps et nécessite du courage pour mettre au jour ses conflits intérieurs. Son outil principal est la parole. Le psychanalyste est formé à une écoute particulière. Il ne prescrit pas de traitement.
Pourquoi consulter ?
La psychanalyse est appropriée en cas de troubles tels que la mésestime de soi, les angoisses, phobies, inhibitions, idées suicidaires, addictions, hallucinations, obsessions, somatisations… Des problèmes relationnels récurrents dans la sphère familiale, amoureuse ou sexuelle peuvent amener à consulter. Ou bien lorsque des difficultés professionnelles se répètent. D’une manière générale, quand l’impression de tourner en rond ou de s’enfoncer dans la détresse prédomine. Il est possible d’entreprendre (ou de reprendre) une psychanalyse à tout âge, en ayant à l’esprit que la démarche peut aboutir à de grands changements dans une existence.
Qui consulter ?
Pour mener un « travail » efficace, il est nécessaire de trouver un praticien qui vous convienne, car il s’agit avant tout d’une relation humaine. La règle principale de la cure est de dire tout ce qui vient à l’esprit, comme cela vient, sans se censurer. On ne fait pas cela avec n’importe qui : aussi les psychanalystes garantissent un cadre sécurisant, non-jugeant, non-normalisant, et confidentiel. Rencontrer plusieurs psys peut être utile, avant de trouver « le bon ». Le premier entretien sert à savoir si l’on a envie de poursuivre, pose le cadre des séances, leur rythme, leur coût. Il est, bien-sûr, possible d’interrompre la cure à tout moment.